mardi 9 septembre 2014

Helford-Saint malo

Il y a une course réputée que les marins du coin connaissent bien: Helford-Laber wra'ch.
Pour nous c'est encore plus loin.... environ 160miles nautiques en trace directe.

Compte tenu des forts coefs en France: 100, du peu de vent au départ, plutôt sud qui devrait progressivement virer sud ouest, nous décidons de partir plein est au matin, jusqu'à l'approche d'Eddystone au large de Plymouth. Nous y serons dans la soirée. Le vent se lève un peu, comme fidèle au rendez-vous, nous pouvons aller plus au sud, pour un cap vers Guernesey. Le courant devrait nous porter gentiment vers les Minquiers, et nous permettre de rejoindre Saint Malo la nuit suivante. 













Les prévisions de Bernard sont parfaites. Après une nuit de navigation paisible, une traversée des rails sans stress, nous arrivons le lendemain aux abords des Minquiers dans la brume. Et là, surgit de nulle part, le Belem croise notre route comme un bateau pirate-fantôme. Encore de belles images, des souvenirs à partager, des clichés pour immortaliser... ça va, nous profitons pleinement , conscients de la grâce de chaque instant. Et puis, cerise sur le gâteau, le vent se lève, la renverse nous est favorable, et c'est maintenant avec une bonne brise que nous passons devant Fréhel (wouaw: SOG: 9,7nd!!!!!) avant de retrouver nos marques familières devant le grand Jardin au coucher du soleil.


et voila la trace complète relevée sur max-sea de notre périple. 

Formidable traversée. Equipage sympathique. Bateau où il  fait bon vivre. 



L'année nautique se termine en beauté et c'est pleins de rêves, souvenirs, et désirs que nous reprenons tous nos routes respectives. 

Bon vent et bonne fin d'année

dimanche 7 septembre 2014

Dernières escales avant Helford River



Pour rejoindre Falmouth puis Helford river, nous longeons la côte , cap au Sud-ouest, dans la brume, par mer d'huile. Autour de nous des bancs de poissons jouent avec les contre-courant. ça frétille très fort, mais en rang bien organisé.  C'est l'occasion de mettre la nouvelle ligne de traine à l'eau et nous serons bien content d'agrémenter notre menu du soir de quelques maquereaux frais. Allez c'est Bernard, notre chef de bord qui se lance. Essai concluant. 


 


Quelques miles au sud de Mevagissey, nous passons un imposant premier cap: Dodman point, qui est le point culminant de la côte de Cornouailles, à 114m. c'est un site remarquable, surmonté d'une croix celte, censée guider les navires, mais qui n'a pas évité de nombreux naufrages. Des fouilles archéologiques ont permis de découvrir des vestiges de l'age de fer, datant de près de 2000 ans. De nombreux autres sites remarquables ont aussi été mis à jour et la Cornouailles est une région réputée pour son patrimoine et la richesse de ses vestiges.


Parmi ces trésors, il y en a aussi sur la ferme de Goongillings, notre maison de famille et notre destination de la soirée, et on y voit les vestiges d'une voie romaine traversant la propriété , conduisant au Gué qui traverse la rivière d'un côté, et le village de Constantine de l'autre, ainsi qu'un camp romain, répertorié par les archéologues.















Nous arrivons en début d'après midi à Falmouth et nous trouvons une place à la marina située juste à côté des docks. 
Falmouth est un port naturel en eaux profondes, où un chantier naval très actif assure la maintenance de grands navires de toutes nationalités. C'est aussi une ville universitaire renommée et reconnue pour sa section "art". Ce qui fait que dans les rues animées se côtoient joyeusement de jeunes étudiants aux allures éclectiques, des marins en vareuses ou cirés, des employés des docks en bleus de travail, des surfeurs en tongs, des promeneurs et touristes une glace à la main, des banquiers en costumes trois pièces.... Les vitrines sont à l'image de leurs habitués.  Cela donne une atmosphère unique et nous ne ratons jamais une occasion de venir y flâner.  








Nous faisons quelques courses à l'occasion de cette escale sympathique, où chacun sera content de trouver des souvenirs typiquement locaux, et larguons les amarres après avoir fait le plein des réservoirs. Pas d'autre escale avant le retour. Nous allons maintenant jusqu'à Helford River, à environ 10 miles, où nous passerons une dernière nuit "Cornishonne". 

Émotion garantie pour Claire qui sera ravie de faire découvrir son petit coin de paradis à l'équipage.
En fin d'après-midi, nous arrivons devant la rivière. Pas de dangers particulier à signaler si ce n'est la bouée verte signalant "august rock" nord-est de d'entrée. Helford River est une rivière classée, dans une zone protégée du littoral, et les autorités veillent attentivement à la conservation de l'écosystème. Deux sites web décrivent le projet de conservation du littoral:  http://helfordmarineconservation.co.uk/os et http://helfordmarineconservation.co.uk/.

Pour les visiteurs, et selon le tirant d'eau, plusieurs bouées vertes sont disponibles. Il y a un yacht Club très actif sur la rive sud, où on trouve les sanitaires, mais les mouillages sont gérés par "helford river moorings", sur la rive nord, à helford passage. Il y a un petit magasin, à Helford village, tout près du yacht club et d'un pub fantastique the shipwrights arms:  qui vend des denrées locales, de  l'épicerie, du pain et des produits frais locaux et/ou Bio.
Comme toutes les rivières de la région, une grande partie de la rivière découvre à marée basse. Il faut donc veiller au calcul de hauteur d'eau. Cela dit, les fonds vaseux réduisent les risques de dégâts au bateau. Malgré tout il est plus confortable de dormir horizontalement!.... Avec notre biquille nous ne sommes jamais entravés dans nos déplacement par ce problème. On comprend mieux en venant naviguer dans cette région, l'affection que portent les anglais à ce type de voiliers.

Nous remontons la rivière autant que possible, mais la marée descend et l'équipage, malgré l'expérience de Claire ne souhaite pas s’aventurer dans ces eaux inconnues. Alors nous restons largement à flot, et profitons de l’abri remarquable et du plan d'eau de Calamansack, où Claire à fait ses preuves en dériveur à l'age des culottes courtes, pour s'entrainer à quelques manœuvres au moteur. "avant, arrière, demi-tour sur place, autour d'une bouée.... "tout se passe bien, le capitaine semble satisfait de son équipage, on est près à diner et on mouille en eau profonde, à l’abri du rivage boisé de "Frenchmen's creek". 







Il est temps de préparer notre retour vers la France. C'est l'étape finale de notre croisière. nous avons une longue traversée pour rejoindre Saint Malo. Bernard nous présente différentes option selon les paramètres enregistrés dans le logiciel de nav. Nous écoutons donc attentivement la météo, enregistrons les fichiers Gribs, faisons des calculs de coefs, courants, marée pour finalement nous accorder sur une option. les quarts sont répartis. A six, ce sera trois rotations de deux équipiers, ce qui nous fait une veille de deux heures chacun. C'est cool. Pas de gros temps en perspective, mais toujours à la recherche de la meilleure brise. 

Allez, pour l'heure, on se souhaite un bon appétit, puis, une bonne nuit. Ce soir pas de Pub, une nuit à la belle étoile et au clair de lune pour Dominique, la joie d'avoir pu partager ce petit coin de son identité à tous pour Claire, et pour les autres...., les hommes sont discrets, mais je sens le plaisir partagé de ce périple qui touche à sa fin.

Nice to be in Cornwall again. 
Love 
Claire

mercredi 3 septembre 2014

Si le vent n'est pas là....Il est peut être dans les rivières anglaises?


C'est encore l'été et il fait beau; très beau. Pourtant nous sommes bien en Angleterre...

Le vent manque, et à bord de Résolution, nous prenons tristement la résolution de maintenir l'allure avec l'aide du moteur. Alors bercé par son ronronnement et par le mouvement de la mer , c'est le temps de l'observation du littoral, des oiseaux, d'échanges sur nos vies à terre, du bricolage à bord, de la lecture, du repos intérieur...



Arrivés à Torquay, après avoir longé dans la brume le rivage escarpé et cherché deux ilots indiquant l'approche, nous découvrons une ville et sa marina encombrée de bateaux à moteurs puissants et imposants. Nous sommes gentiment guidés par la maitre du port à travers un puzzle de pontons.Bien que sans grand intérêt, c'est une escale appréciable pour son confort et ses commodités, avant de rejoindre des rivières plus typiques et sauvages qui font le charme de la Cornouaille.

Le temps va nous manquer, c'est certain pour pouvoir explorer ce qui nous attend. Alors on largue les amarres dès que l'équipage sera prêt le lendemain.
Mercredi, jeudi et vendredi, nous nous aventurons dans les rivières aux rivages escarpés, bordées de falaises, bois, propriétés et village marins. Au loin , les champs, ondulent et nous offre un tableau bucolique, familier de Claire.
Nous commençons par une escale à Dartmouth. L’entrée de la rivière se fait sans difficultés. Les abords sont bien signalés et francs, et nous remontons sur quelques encablures la rivière bordée de propriétés, châteaux, fortifications . Dartmouth, comme de nombreuses rivières est un port naturel , profond qui abritait une importante flotte de la marine marchande et navale. Cela nous permet d'avoir une vision générale du port. Objectif: trouver une carte marine locale.  Mission accomplie chez un shipchandler bien achalandé sur la rive droite.
Dartmouth est célèbre aujourd'hui pour son école navale où plusieurs membres de la famille de Claire sont passé par là. D'autres y vivent encore. Hello and loving memories to you all my dears...




Après cette courte escale nous allons jusqu'à Salcombe où nous passerons la nuit. Pour cela nous contournons "Start point" et son grand phare sur les hauteurs. L'entrée de la rivière est en grande partie traversée par une barre de sable ce qui rend l'approche par gros temps périlleuse. Pour nous, tout va bien, les alignements sont facile à repérer et l'aide des logiciels sur la tablette et le PC confirment le passage. Il n'y a qu'un ponton aux abords de la ville qui permet d'accoster pour une escale courte et/ou technique et essentiellement réservé au trafic local. Nous cherchons donc une bouée de mouillage, et commençons par nous mettre à couple d'un grand voilier, qui nous signifie clairement et fortement son mécontentement. Nous quittons la proximité de ce personnage peu aimable et remontons un peu plus haut dans la rivière. C'est beau, paisible et nous dinons à terre au pub avant de  passer une nuit au calme. Le bateau-taxi nous dépose à la demande. Le lendemain matin , nous accostons temporairement, le temps de quelques emplettes, d'une toilette et d'une rapide visite de la ville. 





Nous sommes maintenant à J6. Vendredi 5 septembre.

Aujourd'hui nous avons une grande traversée de la baie de Plymouth avant de rejoindre Fowey, lieu d'inspiration de nombreux romanciers, dont Daphnée du Maurier. En observant bien la côte, on découvrira à travers les arbres de belles demeures qui auraient pu être Manderley,  le lieu de vie de Rebecca.
A 9miles au large de Plymouth, le phare de Eddystone fait ressurgir des fonds marins de funestes souvenirs. Il est là, au milieu de la baie, un peu à l'image du grand Léjon en baie de st Brieuc, posé sur un récif et annonçant au loin les risques sous-marins. Nous passons au large, et le verrons de plus près au retour vers nos terres.



La rivière de Fowey, elle non plus ne présente pas de difficulté d'accès particulière. le port se présente comme les rivières de Dartmouth et Salcombe. La Rivière de Plymouth marquant la limite entre le Devon et la Cornouailles l’atmosphère change subtilement et nous le constatons à Fowey.  Là encore, comme à Salcombe, Il y a un petit ponton de débarquement sur la rive Ouest de la rivière en plein centre ville. Pour une halte plus longue il faut impérativement prendre une bouée de mouillage et se rendre à terre par le bateau-taxi ou par ses propres moyens. Pas de marina, mais pour autant des commodités au bureau du port. La ville est charmante et la rue principale bordée de commerces, maisons, pubs, typiquement british. Il est possible de remonter la rivière assez haut et de nombreux bateaux de commerce viennent accoster et transborder leur cargaisons de Kaolin, réputé et extrait dans la région, qui permet la fabrication de porcelaine et de faïence localement.


diaporama de Fowey et Mevagissey.

Cette industrie encore très active se voit de loin, au large, et on remarque de haut monticules blancs, qui font penser aux terrils du nord de la France. C'est pourquoi on parle de cette région comme des "French Alps". Autrefois, les cargaisons étaient chargées dans le petit port de Charlestown qui a gardé toute son âme et est souvent utilisé pour des tournages de films (pirates des caraïbes, Alice au pays des merveilles, dr Who...)




Après avoir passé l'après midi à Fowey, nous traversons la baie de St Austell et passons devant le port de Charlestown. Le soir nous arrivons à Mevagissey et passerons la nuit à une bouée. Le lendemain matin , après avoir laissé les pêcheurs faire leurs manœuvres , nous accostons le long du quay pour la matinée et partirons à la renverse. Ne nous fions pas aux apparences, Mevagissey est un port de pêche pittoresque à l'activité de pêche intense.

Mais.... la baleine!. Nous avons oublié de parler de la baleine.
 il y a plus de vingt-cinq espèces de cétacés (le terme collectif pour les baleines, dauphins et marsouins) dans les eaux britanniques . On a pu observer plus particulièrement en Cornouailles des baleines bleues , des rorquals , des baleines à bosse ,  des cachalots , des globicéphales et des orques ( épaulards ) ,et certaines espèces plus courantes comme les marsouins et différents types de dauphins.
C'est entre Eddystone et Fowey que nous l'avons vue. magnifique. Et nous retrouvons notre âme d'enfant qui s'émerveille des beautés de la nature. On vire de bord, tourne , scrute la surface de l'eau et le moindre remous dans l'attente de l'apparition tant attendue. 

Cadeau de la vie.




mardi 2 septembre 2014

cap vers le grand ouest Anglais

Après une grande navigation le long de la cote nord de Bretagne, qui nous fera voguer de Saint malo à l'aber Ildut, la fin de la saison se termine en beauté par une longue exploration de la cote sud de la Grande Bretagne, de Portsmouth à Helford river.

Claire se prépare donc à embarquer et naviguer pendant 10 jours avec 5 marins, à bord de Résolution, le bateau du Club de croisière de la région centre.
Au petit matin, après une nuit à bord du Phoenix, l'équipage se retrouve au complet à Saint Malo pour une traversée en ferry afin de rejoindre le bateau qui nous attend à Portsmouth.


Dans le hall d'embarquement, transmissions et passage d'informations entre l'équipage "descendant" et l'équipage "montant".



Le temps est au beau fixe, à l'image du moral,  et le soleil nous accompagnera tout au long de la semaine.

Nous commençons à faire connaissance, repas à bord partagé, bain de soleil sur le pont ou sieste dans la cabine réservée, premiers regards échangés, prénoms mémorisés, parés pour la virée!....


Arrivés à Portsmouth en fin d'après midi, l'installation à bord commence par une visite guidée pour Claire qui découvre le bateau et chacun choisi sa couchette. Pas de "chichis", une ancienne chef de bord des Glénans ne se laisse pas intimider par une bande de loups de mers et choisi la bannette bâbord- haute dans le carré . 
Claire est séduite de suite par le bateau, un Aquavit en bois, qui lui rappelle de merveilleux souvenirs de navigations "glénanaises". En effet, le constructeur n'est autre que Philippe Harlé,  qui a aussi conçu nombre de bateaux en bois du club en son temps. 



Le lendemain matin, avitaillement en ville et encore un taxi très efficace, rangements et première sortie dans le Solent. 
Toute la croisière sera marquée de souvenirs émus pour Claire qui a navigué dans ces eaux de nombreuses fois, en diverses occasions. 

Le Solent c'est la mythique course "Cowes-dinard", c'est aussi en aout 2001, le jubilé des 150 ans de la coupe de l'América , rassemblement auquel nous participons sur "Vag'kadansé".




à la barre de Vag'kadansé.aout2001















En ce premier jour de navigation, nous descendons le Solent en évitant les bancs de sable sournois et les nombreux bateaux en activité sur le plan d'eau, Claire découvre les sensations à la barre, les instruments à bord, le rangement des manivelles et les réglages habituels, les aménagements de la cuisine et que lorsque c'est l'heure du thé pour elle, c'est celle de la bière pour les marins? ET qu'il n'y a pas de grill-pain à bord!

Cool, le bateau file, les voiles portent , on remonte jusqu'au village de Cowes, puis on fait une courte escale à Lymington après repérage d'une entrée périlleuse dans la bruine, et nous terminons par une arrivée à la nuit tombante à Yarmouth où nous passons une nuit au calme. 



C'est pas des blagues, dans le Solent y'a du courant. Au moins autant que par chez nous. Alors nous naviguons en crabe et vérifions nos calculs de coefs, courants, marée.... ça passe. Diner et Dodo.

Demain déjà J.3. ça va passer vite. 
Au programme, rejoindre et découvrir Weymouth.Nous ferons dans l'après-midi une escale dans une étonnante anse naturelle creusée dans la falaise calcaire. "Lulworth cove". 

























Le vent est faible, mais se maintient. Nous passons à terre en laissant les Needles à quelques miles sur babord, puis naviguons avec le spi symétrique vers l'ouest, et au gré du vent et du cap à suivre, nous le remplaçons finalement par le spi asymétrique. Nous arrivons devant l'entré étroite de l'anse "secrète"  pour le thé-apéro où nous mouillons un instant et terminons la journée à Weymouth sous un magnifique coucher de soleil

.

Weymouth est une station balnéaire prisée pour sa belle plage et ses équipements. Le port est tout en longueur, et bordé de quais où les navires de commerces déposaient leurs marchandises qui étaient expédiées en train dans toute l’Angleterre. Il reste aujourd’hui des traces de cette activité intense et l'on peut déambuler dans les petites rues et se trouver au pied d'une ancienne forge, brasserie, tonnellerie, halle aux poissons, situé dans la vieille ville; On y trouve un mélange typique de maisons victoriennes ou aux façades en briques.  Avec un soupçon d'imagination on se retrouverait sur un quay de gare au départ de Poudlar avec Harry Potter ou dans un roman de Charles Dickens avec Oliver twist.


















Sur les quais du vieux port, on trouve la capitainerie avec des équipements et sanitaires soignés. Tout le monde profite de la soirée , les habitués font un saut au pub.

A quelques pâtés de maisons se trouvent les quartiers commerçants et rendez-vous des estivants le long du front de mer. Une ville qui mérite probablement une escale de plus d'une nuit. Mais on n'est pas là pour plaisanter. Demain on hisse les voiles sans tarder, pour tracer la route plus à l'ouest.






dimanche 22 juin 2014

sécurité en mer



 Cette année, nous nous sommes inscrits au

http://www.orleansvoile.fr/

C'était l'occasion de vérifier nos connaissances et de réviser nos classiques du coté de la navigation. L'époque des Glénans est bien loin maintenant et l'usage des instruments électroniques nous rend un peu paresseux. Nous avons donc renoué avec l'usage des règles Cras, cartes marines, calculs de marées et de courant, notion de météorologie avec plaisir et intérêt.

Le dernier cours à porté sur le bon usage et la manipulation des feux de détresse et le percutage d'un radeau de survie.
Lorsqu'on est amené à utiliser ces signaux de détresse et de secours, la situation est souvent critique et le stress important. Il est donc important d'avoir pu manipuler et observer le contenu des boites de fusées et de savoir comment s'en servir à bon escient, au calme.

Voici une video en ligne de la SNSM qui retranscrit ce que nous avons observé. On en trouve aussi une autre sur les fumigènes  proposée par le même intervenant.





En voici une autre en Anglais, très intéressante et complète.










 Bien sur, personne ne souhaite autre chose que de ne jamais avoir en s'en servir. 

N'oublions jamais de rester humble devant la force des éléments et de différer nos navigations si les conditions ne sont pas favorables. 

La sécurité en mer et le bien être de tous les équipiers est de fait, une priorité .